Nous reprenons contact avec la ville. Surtout son centre et sa vieille ville. Nous profitons ainsi d’un dimanche calme, chaud et ensoleillé pour voir ou revoir les lieux les plus emblématiques de Uppsala : le château, la cathédrale, la rivière qui traverse la ville comme un canal.
La cathédrale, la plus grande de toute la Scandinavie
Les billets de train sont réservés depuis longtemps. Aussi longtemps que possible.
Pique-nique, valises pas trop grosses, sacs à dos, nous sommes joyeux, confiants, enthousiastes. La traversée de l’Allemagne en train nous ravit : que de belles forêts et campagnes de l’autre côté des vitres ; rien à voir avec le trajet par l’autoroute. On a bien fait de partir en train !
Soleil au départ de Bonfol, puis maintenant le ciel se couvre. Chouette il pleut ! La terre a l’air bien sèche en Allemagne aussi.
Et le train s’arrête à Cassel. Deux heures de retard avant de repartir ? Zut on va louper notre train de nuit Hambourg-Stockholm. Bon, on attend, comme les autres passagers. Dix heures de retard avant le départ ? Bon… On aurait mieux fait de partir en voiture non ? C’est qui déjà qui voulait aller en train ? Ça fait ch…
Les voitures de location sont prises d’assaut, les taxis et Félicie aussi. Certaines routes sont impraticables.
Durée d’attente indéterminée, nous vous tiendrons au courant. On attend. Le panneau d’affichage indique : Cassel, dernière station, prière de descendre du train. Tout le monde ou presque reste. Le personnel vient distribuer des couvertures, c’est vrai que c’est la nuit et que la climatisation est bien fraîche dans les wagons. Le pique nique est fini depuis longtemps…
Des passagers sortent se détendre les jambes et reviennent, d’autres partent avec leurs bagages et ne reviennent pas.
Un train est annoncé sur une autre voie, cohue dans les escaliers, quai bondé, train tout petit, nous renonçons et retournons nous assoir sur nos sièges pas encore refroidis.
Au compte gouttes nous apprenons que la tempête Lambert sévit, que des arbres tombés sur les fils entre Cassel et Hanovre empêchent les trains de partir au Nord.
Mesdames Messieurs, voie trois un train partira pour Hambourg, tout le monde descend s’il-vous-plait. Rush à nouveau pour la voie trois. Et une fois installés, assis pour ceux qui ont de la chance, on nous averti que finalement, le train ne partira pas.
Bon. Changement de stratégie. On reste à Cassel, on prend une chambre d’hôtel et demain ça devrait aller mieux non ? Cassel sous la pluie. Un hôtel. Ah c’est pas mal un lit pour dormir, même si c’est 10h du matin. Repas de midi et consultation des horaires des trains pour Hambourg. Saperlipopette mais il y a à nouveau des trains qui circulent !
Surprise des hôteliers quand nous restituons la chambre à 13h15… Et on monte dans un train… qui part ! On scrute les bas côtés de la voie pour voir ces monstrueux dégâts responsables de l’immobilisation des trains Allemands. En vain.
Quand on est contraints d’improviser, autant en profiter. Visites de Hambourg, de Malmø, repas au bord de l’eau à Hambourg. Et avec plus d’un jour de retard, nous voilà, Uppsala !
Attente à Malmø
Forts de cette expérience, nous avons trouvé d’excellents conseils que nous ne manquerons pas d’appliquer lors d’un prochain long voyage en train en Europe. À lire en cliquant ici.
Pourquoi aller habiter en Suède ? Pourquoi à Uppsala ? Pourquoi un mois ? Pourquoi y aller en train ?
Toutes ces questions que nous nous sommes posées, vous vous les posez peut-être à la lecture de ce blog. Voici quelques réponses.
L’un de nos projets de retraite est d’habiter deux à trois mois par année quelque part en Europe. Dans une ville, dans un village, hors du monde ou les pieds dans l’eau de la mer, là ou nos envies nous mèneront. Pour tester la formule, nous décidons de profiter de ces vacances d’été 2023.
Nous choisissons la Suède car nous apprécions tout particulièrement les pays du Nord depuis plus de dix ans que nous y faisons régulièrement des vacances ou des road trips. Et plus particulièrement, Uppsala est notre choix parce que nous fûmes séduits par cette ville en 2019 lorsque nous montions au Cap Nord. Un mois nous semble la durée minimale pour tester vraiment la formule « habiter quelque part en Europe ».
Nous ne consommons plus de pétrole dans notre maison depuis le 1er juin 2016. Nous limitons nos achats de matières polluantes (plastiques et autres). En toute logique, nous ne prenons plus l’avion. Un déplacement en train s’impose donc tout naturellement à nous. Le défi n’est pas des moindres : huit heures pour traverser l’Allemagne de Bâle à Hambourg, douze heures en train de nuit pour passer de Hambourg à Stockholm, et enfin une petite heure pour rejoindre Uppsala.
Dans un mouvement de décroissance et d’anticipation par rapport à une future retraite, notre famille vend sa maison actuelle pour en acquérir une plus modeste. La vente est signée. Nous avons ainsi le plaisir de vous présenter notre petite maison et son joli terrain. Nous y entrerons durant l’été prochain.
La véranda, la terrasse et le pré
Située dans le canton du Jura, la maison est proche de grandes villes suisses (Porrentruy, Delémont, Bâle) et françaises (Belfort, Mulhouse).
Le garage, l’entrée et une autre vue du pré
Nous sommes impatients d’y recevoir famille et amis. Si, dans l’attente, vous souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à nous contacter.
Depuis le 1er juin 2016, notre ménage ne brule plus une goutte de pétrole. Nous sommes très fiers de participer ainsi à un monde meilleur et un développement plus durable.
Comment cela est possible ?
Préoccupés par la pollution et le réchauffement de la planète, nous avons mis en place des mesures pour consommer « plus propre » et voulons expérimenter de nouvelles approches pour la production, le stockage et l’utilisation de l’énergie.
Techniques du bâtiment
Pompe à chaleur
Une pompe à chaleur (PAC) de bonne capacité est installée dans le sous-sol de la maison. Elle fonctionne selon le principe dit « air-eau ». Elle puise une grande partie de son énergie dans l’air extérieur et participe à chauffer l’eau de l’accumulateur.
Accumulateur d’eau
Un gros accumulateur d’eau chaude est installé au sous-sol. L’eau est chauffée par des panneaux solaires passifs, par des panneaux solaires photovoltaïques, par la pompe à chaleur et, si besoin, par une résistance électrique. Dans la réalité, cette dernière n’est jamais activée ; elle est même coupée.
Panneaux solaires passifs
Plusieurs mètres carrés de panneaux solaires passifs sont installés sur la toiture de la maison. Ils contribuent à chauffer l’eau de l’accumulateur.
Panneaux solaires photovoltaïques
Des panneaux solaires photovoltaïques couvrent une bonne partie des deux pans de la toiture. Orientés pour moitié vers l’est et pour moitié vers l’ouest, ils produisent une bonne quantité d’énergie dès le lever du soleil et jusqu’à son coucher.
Batterie de stockage
Une batterie domestique, d’une capacité de 10kWh, est également installée pour le stockage de l’énergie électrique produite avec les panneaux photovoltaïques. Elle améliorer le degré d’autonomie de notre ménage. Et elle améliore plus encore le bilan énergétique de la maison.
Auto-consommation
Des algorithmes d’auto-consommation ont été mis en place pour maximiser l’utilisation locale de l’énergie solaire produite. La maximisation est obtenue en utilisant le surplus de production solaire, une fois la batterie chargée, pour chauffer l’eau du boiler et charger les véhicules électriques.
En 2020, la production solaire a été de 5’171 kWh, 94% de cette énergie a ainsi été auto-consommée.
Éclairages à LED
Tous les éclairages sont à LED. Ils consomment donc très peu d’électricité. Les éclairages des zones de circulation sont pilotés par des détecteurs de présence ou de mouvement et restent allumés un minimum de temps.
Moyens de transport
Transports publics
Une partie de la famille est munie d’abonnement des transports public régionaux. Ce mode de déplacement est ainsi celui que nous utilisons le plus au quotidien. Plein d’avantages : reposant, rapide, recherche de place de parc rendue inutile, etc. Il est à noter que les vélos amènent les mêmes avantages. Certains préfèrent les transports publics, certains préfèrent les vélos. Tous y trouvent leur compte. Aucun ne privilégie la voiture pour circuler en ville.
Voitures électriques
Équipés depuis mars 2016 d’une voiture électrique de grande autonomie (~500km), nous avons décidé de remplacer notre voiture thermique par une petite voiture électrique pour l’utilisation urbaine et périurbaine. C’est ainsi que nous avons immobilisé notre voiture thermique le 31 mai 2016 pour la rendre au garage qui nous l’avait vendue.
Vélos
Nous sommes également équipés de quelques vélos traditionnels et à assistance électrique, des engins adaptés aux courts trajets et à l’environnement urbain. Leur efficacité dans le trafic de nos villes est en effet sans équivalent.
Perspectives d’avenir
Il y a toujours une marge de progression. Nous imaginons donc développer la possibilité de faire collaborer la maison et les voitures électriques (la maison pour produire, les voitures pour stocker l’énergie produite pour la restituer ensuite à la maison).
Chaque fin année, nous créons un sapin que nous voulons le plus original possible. En 2014, à cause de notre déménagement, nous avons marqué une pause dans cette habitude. Nous l’avons cependant reprise à fin 2015 dans notre nouveau logement.
Généralement, le sapin est présenté aux amis, à la famille, aux voisins dans le cadre d’un vernissage apéritif (ou d’un apéritif vernissatoire).
Dans les lignes qui suivent, en remontant dans le temps, nous faisons la rétrospective des créations faites à ce jour.
Le sapin émergé d’un simple point (2019)
Le sapin 2019 émergea d’un simple point (situant sa pointe), dans une performance artistique et collective, dont nos amis, voisins et familles furent acteur ou spectateur selon leur plaisir et leur envie. Nul besoin de s’équiper alors de blouses, de gants, de bottes, de masques ou de salopettes : les techniques utilisées pour la mise en œuvre de la performance ne tachaient ni ne blessaient.
Le sapin duo recto verso (2018)
Le sapin 2018 s’inscrit dans une structure plane. Il est « duo » parce qu’il y en a deux : un au Nord, l’autre à l’Ouest. Il est « recto verso » parce que les deux faces sont décorées. Placé sur des grandes vitres, le sapin est ainsi visible autant de l’extérieur que de l’intérieur. Sa structure, en papier de soie, lui apporte une transparence qui le met en lumière de manière spectaculaire autant de jour que de nuit.
Le sapin de verres en verre vert (2017)
Le sapin 2017 est constitué de verres (à eau) en verre (la matière) vert (la couleur). Il est éclairé par dessous et par dessus grâce à des leds ; par dessous avec un bandeau de leds ; par dessus avec une lampe de poche à led, disposée verticalement, comme la pointe du sapin, la lumière orientée vers le bas. Le verre est ainsi noyé de lumière. Le tout est disposé en hauteur sur les armoires de cuisine, pour le plus bel effet. Ce sapin est totalement recyclable, sous forme de verres à eau.
Le sapin déstructuré (2016)
Le sapin est décomposé. Ou déstructuré. Présenté dans trois grands vases, il est matérialisé selon trois de ses matériaux essentiels : l’arbre, les boules, les guirlandes. Un éclairage LED disposé au pied des vases le mettent en lumière, dimension indispensable pour un sapin de Noël. Disposé sur les armoires de la cuisine, il est visible depuis la cuisine et le séjour.
Le sapin réduit à sa plus simple expression (2015)
Le sapin est réduit à sa plus simple expression. Un simple tube fluorescent de couleur verte est disposé de manière verticale. Le tout est disposé sur les armoires de la cuisine, et ainsi visible depuis la cuisine et le séjour. La couleur autant que la verticalité évoquent ainsi le sapin. Tout le reste est laissé à l’imaginaire de celui qui le regarde.
Le sapin cadeau (2013)
Le sapin est constitué exclusivement de papier d’emballage cadeau de deux couleurs différentes. Plusieurs rouleaux de papier d’emballage ont été nécessaires pour figurer un arbre de plus de deux mètres de hauteur. Le sapin est agrémenté de quelques guirlandes. Il est suspendu à quatre mètres au dessus du sol.
Le sapin de boules (2012)
Le sapin est constitué exclusivement de boules, de différentes tailles, de différentes couleurs. Quelques guirlandes et petites décorations agrémentent l’ensemble. Le sapin est suspendu à quatre mètres au dessus du sol.
Le sapin « être soi-même un sapin » (2011)
Le sapin est une toile décorée de boules et de guirlandes. Il fait environ trois mètres de hauteur. Il est suspendu, sa base survolant le sol de quelques centimètres. Le sapin peut être élevé très facilement et redescendu tout aussi facilement, chaque opération ne prenant que quelques secondes. Mieux, le sapin peut être redescendu sur un invité, ce dernier étant alors enveloppé dans l’arbre. L’expérience permet ainsi à chacun de mieux se représenter ce que peut vouloir dire « être soi-même un sapin ».
Le sapin kitsch (2010)
Le sapin est un sapin gonflable trouvé dans le commerce. Il est agrémenté de cadeaux et d’une étoile. Il est éclairé grâce à quelques leds disposées à l’intérieur. Il est suspendu à cinq mètres au dessus du sol. L’effet « création » de ce sapin est la manière dont il a été présenté aux invités lors de son vernissage. En effet, le tout était alors contenu dans un carton suspendu. A l’heure de sa présentation, le sapin a littéralement jaillit du carton sous l’effet du gonflage.
Le sapin sans aiguilles (2009)
Le sapin est constitué de segments de troncs de longueurs variables, disposés de bas en haut du plus long au plus court, et tournés de manière aléatoire pour suggérer la disposition des branches d’un arbre. Le bois utilisé a été choisi dans des déchets naturels tombés en forêt. Le sapin est finalement suspendu à cinq mètres au dessus du sol.
Le sapin à l’envers (2008)
Le sapin, un arbre tout à fait normal, est suspendu par son tronc à six mètres de hauteur. Il pointe vers le sol. Il est décoré de guirlandes et de boules.
La Suisse vit aux dépens des autres pays et empêche plus que tout autre le développement durable dans le monde. Un rapport de la fondation allemande Bertelsmann se révèle particulièrement critique.
Nos panneaux solaires ont été mis en service le 27 avril 2016.
4MWh produits en moins de six mois
Moins de six mois après leur installation, nos panneaux solaires ont déjà produit 4MWh. Ce seuil a été franchi le 25 octobre 2016.
Dans le même temps, nous avons consommé 4.531MWh. Pour le moment, nous avons donc quasiment atteint un régime que l’on pourrait qualifier de compensation, du moins en ce qui concerne les mois de belle saison. La production attendue cet hiver sera plus modeste, mais nous nous réjouissons d’en faire un nouveau bilan au printemps prochain.
5MWh produits en moins d’une année
Moins d’une après leur installation, nos panneaux solaires ont déjà produit 5MWh. Ce seuil a été franchi le 23 mars 2017. La production a été très basse cet hiver avec un ciel couvert presque en permanence durant près de trois mois.
Le seuil de 10MWh a été franchi
Le 30 octobre 2017, soit une année et demie après leur installation, nos panneaux solaires ont produit 10MWh d’électricité. La production sur une année, de fin octobre 2016 à fin octobre 2017, a été de 6MWh. Nous sommes très satisfaits de ces premiers bilans.
Écrit par un membre du club Tesla de Suède, voici la traduction d’un texte assez amusant sur un essai routier d’une voiture très étrange : une voiture à essence!! (source, en anglais : http://teslaclubsweden.se/test-drive-of-a-petrol-car/).
L’essai d’une voiture à essence
« Après avoir entendu tant de bien sur les voitures à essence, nous avons décidé de tester une voiture de ce type. On nous avait dit que ces véhicules ont, à la fois, des prix d’achat abordables et la recharge rapide. Une formule gagnante en théorie, mais comment est-ce dans la vie réelle ?
Nous nous sommes installés dans la voiture de démo chez le concessionnaire. Les constructeurs automobiles ne vendent pas les voitures eux-mêmes par Internet, ils ne le font que par des ateliers de réparation de voitures indépendants qui sont des intermédiaires. Ça semble de mauvais augure : acheter une voiture à essence d’un atelier de réparation de voitures où l’on souhaite se rendre le plus rarement possible. Mais vous ne pouvez apparemment pas acheter la voiture directement auprès du fabricant! Le vendeur était très «entreprenant» et a essayé de nous convaincre d’acheter la voiture avec beaucoup d’insistance, mais enfin! L’expérience d’achat est peut-être mieux ailleurs ?
Donc, nous nous sommes assis dans la voiture et avons appuyé sur le bouton « START ». Le moteur à essence de la voiture toussait comme s’il était à l’agonie, puis il a commencé à fonctionner. On pouvait entendre le son du moteur et de toute la carrosserie qui vibrait comme si quelque chose était brisé, mais le vendeur nous a assuré que tout était normal. La voiture est équipée d’un moteur électrique et d’une batterie de taille microscopique, mais ceux-ci ne sont utilisés que pour démarrer le moteur à essence – le moteur électrique ne peut pas faire tourner les roues. Le moteur à essence utilise ensuite un réservoir plein d’essence, un liquide de source fossile, pour propulser la voiture en faisant exploser des petites gouttes de ce liquide. Apparemment, ce sont ces petites explosions que vous entendez et que vous sentez lorsque le moteur est en marche. Le moteur à essence se compose de centaines de pièces mobiles qui doivent avoir une tolérance de quelques centièmes de millimètre pour fonctionner. Nous avons commencé à comprendre pourquoi ce sont des ateliers de réparation de voitures qui vendent les voitures – est-ce possible que les vendeurs espèrent que quelque chose brise dans la voiture pour qu’ils puissent le réparer ?
Les pièces d’une véhicule thermique
Nous avons réglé la transmission à la première vitesse, et l’auto s’est mise à avancer dans une brusque secousse. Et ça ne s’est même pas produit parce que nous avions accéléré brutalement! Les moteurs à essence ne peuvent apparemment pas entraîner une voiture aussi doucement que des moteurs électriques. En fait, il n’y a pas eu de réelle accélération, puisque nous ne pouvions pas aller plus vite que 40 km/h! À cette vitesse, le moteur à essence vibrait fort et faisait un bruit d’enfer! La voiture entière était secouée violemment. Convaincus que quelque chose devait être brisé dans la voiture, nous nous sommes arrêtés. Le vendeur a ensuite expliqué qu’avec les moteurs à essence, vous devez «changer de vitesse» régulièrement! Entre le moteur et les roues, il n’y a pas un engrenage à rapport fixe, mais une série d’engrenages avec des rapports variés! Le moteur à essence ne peut produire de l’énergie que dans une plage de vitesse limitée, et doit donc être couplé avec différents rapports afin de continuer à accélérer. Il y a 5 vitesses différentes que nous pouvons sélectionner, et la vitesse de la voiture augmente en conséquence. Comme nous l’avons appris rapidement, il est très important de sélectionner à tout coup la vitesse adéquate; sinon, le moteur s’arrêtera ou sera gravement endommagé! Il faut une formation complète pour bien apprendre à choisir la bonne vitesse au bon moment – mais il existe également des modèles à transmission automatique qui peuvent le faire par eux-mêmes. Dans la voiture à transmission manuelle, nous devions constamment écouter le moteur pour éviter de l’endommager. Très stressant.
Nous avons demandé si le bruit constant du moteur – qui franchement nous dérangeait, car nous étions incapables de bien entendre la radio – pouvait être éteint. Mais il ne pouvait pas. Très décevant.
Après avoir amené la voiture à la vitesse de la circulation, en effectuant les complexes changements d’engrenages, nous approchions un feu de circulation. Relâcher la pédale d’accélérateur n’a donné lieu à aucun freinage important, nous avons dû appuyer fortement sur la pédale de frein afin de ralentir la voiture. Nous avons été surpris d’entendre de la part du vendeur que les freins sont entièrement mécaniques! La seule chose qu’ils génèrent est de la chaleur – le freinage ne donne pas de régénération de l’essence dans le réservoir! Il s’agit d’un énorme gaspillage, mais nous allions bientôt réaliser que la suite pouvait être encore pire !
Quand nous sommes arrivés à un arrêt, le moteur a continué à tourner et à faire vibrer la voiture – même si la voiture était immobilisée! Le moteur a continué à brûler de l’essence sans faire avancer la voiture! Comment cela se peut-il? Oui, le vendeur a expliqué, c’est un fait avec les voitures à essence : le moteur est toujours en fonctionnement et en train de brûler de l’essence – même lorsque la voiture est à l’arrêt. Certains modèles rares arrêtent cependant le moteur à un feu rouge, a-t-il expliqué. Eh bien, cela fait certainement plus de sens. Ouf !
Après un moment, nous sommes arrivés à une station-service où nous allions recharger la voiture. La voiture indiquait que le réservoir était à demi-plein, mais nous voulions essayer la fameuse charge ultra-rapide des voitures à essence! Donc, nous sommes allés à la station-service et avons ouvert le bouchon du carburant. La buse de remplissage est très similaire à un connecteur de charge, mais ce n’est pas des électrons qui sortent de celui-ci, c’est de l’essence. L’essence est un liquide hautement cancérigène, puant et inflammable dérivé de plantes et d’animaux éteints depuis des millions d’années. L’essence est pompée vers un réservoir dans la voiture, qu’elle traîne alors avec environ 50 litres de ce liquide dangereux en elle.
Nous avons amené la buse à la voiture, mais rien ne s’est passé. Le vendeur a alors expliqué que nous devions payer pour la faire démarrer! Tout comme les bornes rapides que certaines compagnies d’électricité ont mis en place. Après que nous ayons mis la carte de crédit dans le lecteur, nous pouvions commencer. Effectivement, après 3 minutes d’autorisation avec la carte de crédit, le remplissage a été extrêmement rapide! En seulement quatre minutes, nous avons rempli le réservoir à essence au maximum! Mais il y avait deux compteurs sur la pompe : celui qui montrait le nombre de litres pompés et celui qui montrait combien il nous en coûterait. Comme ce compteur tournait VITE! Si vite, que nous pouvions difficilement voir les chiffres défiler!!! Bien sûr, nous avons rempli le réservoir en quatre minutes, mais ça nous a coûté un incroyable 55 $! Une charge complète devrait donc coûter le double de ce montant, soit un ÉNORME 110 $! Nous pestions d’être apparemment tombés sur une des stations-services les plus chères, mais non, il semble que toutes les stations sont pratiquement au même prix et montent toutes leurs prix en même temps, juste avant les longs week-ends! On a commencé à demander au vendeur s’il y avait des solutions de rechange? Combien ça coûte pour remplir à la maison? Et combien de stations de remplissage gratuites existent ?
Le vendeur avait l’air très perplexe et nous a expliqué qu’il est impossible de faire le plein d’essence des voitures à la maison, comme pour une voiture électrique et qu’il n’y a AUCUNE station-service gratuite. Nous avons essayé de lui réexpliquer nos préoccupations, au cas où il aurait mal compris, mais il a insisté pour dire qu’il n’y a pas de station-service aux maisons. Apparemment, vous devez passer plusieurs fois par mois à la station-service pour recharger votre voiture à essence à des prix exorbitants – il n’y a pas de solutions de rechange! Il est très étrange, avons-nous songé, qu’aucun des constructeurs automobiles n’ait lancé ses propres stations-services gratuites.
Il n’y a pas non plus de station-service où vous pouvez remplir plus lentement, mais à un prix moins cher. Nous avons commencé à calculer le prix par rapport à la consommation et sommes arrivés à la conclusion choquante que le coût d’opération d’une voiture à essence revient à un inimaginable 12 $ au 100 km! Alors que les voitures électriques sont confortablement rechargées à la maison chaque nuit pour 1,25 $ par 100 kilomètres. Avec les voitures à essence, on doit faire des détours plusieurs fois par mois pour remplir à ces tarifs exorbitants – sans exception! Le coût mensuel pour une voiture à essence peut – juste pour l’essence – facilement dépasser quatre cent dollars! Nous avons commencé à comprendre pourquoi ils sont si peu chères à l’achat – leur frais d’exploitation est extrêmement coûteux à la place.
Nous avons également commencé à comprendre pourquoi il faut tant de stations-services partout dans le monde, si toutes les voitures à essence doivent toujours se rendre à ces stations pour faire le plein. Imaginez si vous pouviez recharger votre voiture électrique seulement aux chargeurs rapides des compagnies d’électricité – et nulle part ailleurs !
Alors que nous avions tout cela à l’esprit, nous nous sommes retrouvés dans un embouteillage et avons été horrifiés de constater que le moteur à essence continuait de brûler cette essence si chère, alors même que la voiture était arrêtée ou se déplaçait très peu. Avec les véhicules à essence, il est facile de se heurter à l’anxiété des coûts – le sentiment que la voiture brûle littéralement votre argent! Aucune recharge à la maison pour pas cher et pas de régénération de l’essence dans le réservoir de carburant lorsque l’on freine : c’est une folie économique, Surtout que toute l’essence doit être importée de l’étranger.
Nous avons retourné la voiture dans les locaux du concessionnaire, tiré le frein à main et sorti de la voiture. Le moteur à essence a continué à tourner! Apparemment, il faut éteindre manuellement le moteur pour arrêter la combustion du précieux liquide. Mais nous voulions voir le moteur à essence, de sorte que le vendeur a ouvert le capot. Toute la partie avant de la voiture était complètement encombrée de tuyaux, de raccords, de réservoirs de fluide et, au milieu de tout cela, d’un énorme bloc de fonte vibrant qui, apparemment, constitue le cœur du moteur. Il n’y avait pas de place pour les bagages à l’avant de la voiture! Malgré sa taille énorme, (il faisait beaucoup de bruit et de vibrations), le moteur pouvait à peine livrer une centaine de chevaux! Le moteur était également très chaud; nous nous brûlions dessus lorsque nous l’avons frôlé. Il chauffe même si c’est une chaude journée d’été et que le moteur n’a pas besoin de produire de la chaleur à l’habitacle. Étrange.
Nous sommes devenus également inquiets de ce qui se passerait si nous avions un accident dans une voiture à essence? Le bloc de fonte qui occupe la majeure partie du compartiment moteur est situé au beau milieu de la zone de collision! Où irait-il si nous entrons en collision frontale – serait-il possible que ce gros bloc de fonte nous broie les jambes? Pour éviter que cent kilos de fonte à l’avant de la voiture ne fasse des blessures, il est tellement plus facile de construire des voitures électriques sécuritaires. En outre, nous avons vu sur des centaines de photos et de vidéos sur Internet des voitures à essence en train de brûler. Il semble que le réservoir à essence fuit souvent après un accident, de sorte que le liquide inflammable se répand et s’enflamme ou explose !
À partir du moteur, sous la voiture, il y a un système d’échappement – une sorte de cheminée pour des échappements de moteurs. Lorsque vous brûlez l’essence cancérigène, un tas de gaz nocifs sont produits. La voiture nettoie les gaz les plus dangereux, mais ce qui reste est libéré dans l’air derrière la voiture, qu’il est toujours malsain de respirer – et qui sent très mauvais! Et les voitures à essence sont autorisées à émettre ces gaz nocifs dans le milieu de nos villes? Les voitures à essence crachent des gaz nocifs, et même du dioxyde de carbone fossile qui contribue à nous assurer un avenir catastrophique causé par les changements climatiques !
Nous avons remercié le vendeur pour l’essai, hoché la tête et lui avons redonné la clef de contact (oui, il appelle ça comme cela). Il a compris qu’il ne parviendrait pas à faire affaires avec nous et, à l’exception d’une tentative boiteuse, il n’a plus essayé de nous vendre la voiture.
Sur le chemin du retour dans notre voiture électrique, nous avons regardé avec un regard complètement différent les pauvres banlieusards qui doivent faire la navette vers la ville et qui ont encore à composer avec leurs voitures à essence. Nous avons ressenti de la compassion pour ces gens. »
Cet article, largement repris du site e-spirit, relate les avantages les plus connus concernant les véhicules électriques.
Une voiture électrique est performante, freine toute seule, et récupère jusqu’à 80% d’énergie
Savez-vous que…
les voitures électriques accélèrent mieux, plus facilement et sans à-coups ?
cela procure un sentiment de légèreté ?
dès que vous levez le pied, le moteur se transforme instantanément en dynamo et vous restitue une grande partie de l’énergie vers la batterie ?
En d’autres termes: Après un mois en électrique, on se demande comment on a pu gaspiller autant d’énergie cinétique.
Préchauffage ou climatisation par Smartphone
Savez-vous que…
la majorité des voitures électriques peuvent-être préchauffées ou climatisées à distance ?
qu’il n’y a pas de pertes d’énergie, en dehors du fait que la voiture réchauffe ou rafraîchit l’habitacle durant 5 minutes ?
qu’il s’agit d’un gain de confort appréciable ?
En d’autres termes: Juste pour cela, vous allez aimer votre voiture à la folie!
Peu d’entretien, donc peu de frais récurrents
Savez-vous que…
il y a beaucoup moins de pièces d’usure sur une voiture électrique ?
cela induit moins d’entretien et pour ainsi dire plus de service ?
et du fait, aussi moins de pannes ?
en conséquence, une voiture électrique peut facilement rouler 500’000 km ?
En d’autres termes: Vous pouvez facilement économiser une dizaine de milliers de francs par an sur l’entretien et l’énergie. Il n’a jamais été aussi avantageux d’être avant-gardiste.