Catégorie : Art et Culture

  • Pourrez vous lire ce texte ?

    Pourrez vous lire ce texte ?

    Prourez-vuos lrie ce txete ?

    Sleon une édtue de l’Uvinertisé de Cmabrigde, l’odrre des ltteers dnas un mtos n’a pas d’ipmrotncae, la suele coshe ipmrotnate est que la pmeirère et la drenèire soit à la bnnoe pclae. Le rsete peut êrte dnas un dsérorde ttoal et vuos puoevz tujoruos lrie snas porlblème. C’est prace que le creaveu hmauin ne lit pas chuaqe ltetre elle-mmêe, mias le mot cmome un tuot.

    Aoccdrnig to a rscheearch at an Elingsh uinervtisy, it deosn’t mttaer in waht oredr the ltteers in a wrod are, the olny iprmoetnt tihng is taht frist and lsat ltteer is at the rghit pclae. The rset can be a toatl mses and you can sitll raed it wouthit a porbelm. Tihs is bcuseae we do not raed ervey lteter by it slef but the wrod as a wlohe.

  • Château de Guédelon

    Château de Guédelon

    Le chantier de Guédelon est un projet visant, par la construction d’un château fort du type de ceux construits au XIIIe siècle, en partant de zéro et en utilisant uniquement des techniques de l’époque telles qu’elles étaient connues en Puisaye dans l’Yonne, à améliorer nos connaissances en castellologie. Créé par Michel Guyot, propriétaire et restaurateur du château de Saint-Fargeau, ce projet voit sa première pierre posée en 1997 et est prévu pour durer 25 années.

    Le chantier de Guédelon, réalisé sur une ancienne carrière boisée, présente plusieurs aspects :

    • touristique : le chantier se visite, avec plus de 200 000 personnnes accueillies en 2004 ;
    • pédagogique : le projet est ouvert et adapté aux visites scolaires et de groupe. Il permet notamment de découvrir les conditions de travail au Moyen âge des carriers, des tailleurs de pierre, des maçons, des bûcherons et charpentiers, des potiers, un forgeron, … ;
    • scientifique : le projet permet de mettre en pratique certaines connaissances historiques théoriques sur l’art de construire des châteaux forts ;
    • humain : le chantier a créé quarante-cinq emplois et deux cents personnes passionnées viennent bénévolement renforcer les équipes ;
    • social : L’emploi sur le chantier de jeunes en situation d’échec permet de les remettre sur les rails. L’an dernier, deux d’entre-eux ont réussi le CAP de tailleur de pierre.

    Le pont a été achevé en août 2002, constitué de 57 troncs de chêne et 670 clous forgés à la main.
    Le chantier emploie du personnel permanent et également des stagiaires. Il y a des animations, ainsi que des animaux.

  • Le Clédar

    Le Clédar

    C’était en 1984. L’école de musique de la Vallée de Joux avait mis sur pied des cours d’art dramatique. Pour les animer, elle avait engagé un morgien alors totalement inconnu dans notre région : Gérard Demierre.

    Plusieurs comédiens du Cercle Littéraire ainsi que d’autres amateurs de théâtre s’y inscrivirent et furent immédiatement conquis par ce saltimbanque venu de la plaine !

    En effet le travail avec un metteur en scène professionnel aussi charismatique que Gérard Demierre constituait une véritable révolution dans la manière d’aborder la scène et ne pouvait pas ne pas laisser de traces.
    Il en résulta d’abord un spectacle du Cercle Littéraire, Les Innocentines, joué à la Cabane des Jeunes au Sentier en mars 1985.
    Puis notre metteur en scène nous entraîna dans une aventure vidéo. La forêt profonde du Risoud, une mystérieuse sorcière, amante d’un contrebandier solitaire furent la trame d’un film tourné en automne 1985.

    Ces journées de prises de vue dans les bois, de repas partagés, de rires, d’amitié mais aussi de travail intensif nous amenèrent naturellement à la création d’une nouvelle compagnie qui fut appelée Compagnie du Clédar, en souvenir de ces portails rustiques rencontrés dans les pâturages de notre Vallée et avec un clin d’œil à la clef de l’art qui devait nous ouvrir la porte d’une aventure théâtrale fantastique et passionnante. L’assemblée constitutive eut lieu le 29 janvier 1986.

    Toujours sous l’impulsion cyclonique de Gérard Demierre, la toute nouvelle troupe inventa le  » Théâtre d’Eté Vallée de Joux  » et se lança dans sa première folie : Jouer sur le lac de Joux.

    Le succès du  » Barouf à Chioggia  » fut extraordinaire. Nous avions fait la preuve qu’une activité théâtrale d’envergure était possible à la Vallée de Joux et qu’elle constituait un fantastique moteur pour poursuivre notre travail de formation et de perfectionnement dans l’expression dramatique.

    Le  » Théâtre d’Eté Vallée de Joux  » était lancé.

    Depuis nous sommes toujours restés fidèles à nos objectifs :

    • Assurer un événement culturel important tous les deux ans.
    • Pour cela, travailler et encore travailler le théâtre par des cours et des ateliers quasi permanents et animés seulement par des professionnels chevronnés.
    • Ne pas s’enfermer dans un genre, mais aborder à chaque fois une autre facette du théâtre (Comedia dell arte, opéra, récit intimiste, théâtre classique ou contemporain).
    • Garantir la meilleure qualité possible de nos spectacles en confiant toute la responsabilité artistique à des professionnels (mise en scène, scénographie, éclairages, maquillage).
    • Accueillir toutes les personnes désireuses de participer à nos aventures.

    Finalement et encore plus simplement dit : se faire plaisir par un travail de qualité et transmettre ce plaisir aux milliers de spectateurs qui viennent partager avec nous quelques heures de bonheur.

  • Nørn

    Nørn

    Nørn est un trio vocal féminin qui transgresse les frontières entre passé et avenir, imaginaire et réalité, oeil et oreille…

    « Trois femmes. Fascinantes comme un trio de planètes étincelant au firmament de nos imaginaires… Aussi différentes qu’unies dans leur recherche d’un son venu du fond des âges, venu du fond d’elles-mêmes… A la fois étrange et familier, l’univers de Nørn attire comme un lieu artistique aux multiples possibles. »
    C. Jaquiéry

     

    Le trio vocal a cappella

    Depuis plusieurs années, le chant sous toutes ses formes fascine Anne-Sylvie Casagrande, Edmée Fleury et Gisèle Rime. Sans appartenance stylistique qui les enfermerait, les trois voix sœurs se mélangent, se repoussent, susceptibles à tout moment de changer de peau et de timbre comme un serpent en mue.
    Avec audace, fraîcheur et émotion, le trio emmène le public dans l’exploration de contrées vocales inattendues.
    Autant par sa présence scénique que par le jeu des voix, Nørn se conjugue entre force et fragilité, sauvagerie et légèreté, ne cessant de dérouter et d’envoûter.

    Pourquoi le nom Nørn ?

    Dans la mythologie scandinave, les Nornes sont trois femmes sans âge qui siègent au pied de l’Arbre de vie et tissent le destin des hommes, depuis le moment de leur naissance jusqu’au moment de leur mort.
    Il y a la Norne du passé, mélancolique et sensuelle, la Norne du présent, espiègle et vive, et la Norne de l’avenir, guerrière et visionnaire.
    Avec malice, les trois chanteuses aux personnalités marquées incarnent sur scène les trois sorcières du Nord.
    Et Nørn est tout naturellement devenu le nom de leur trio !

  • Le Vin Jaune, si rare et si proche !

    Le Vin Jaune, si rare et si proche !

    Il existe dans le monde des quantités de vins différents. Ils savent chacun se distinguer par leur robe, leur parfum, leurs tanins ou encore par leur sucre ou leur acidité. La plupart sont vinifiés selon des méthodes bien établies, connues et maîtrisées. Il en est par contre quelques uns qui échappent aux règles habituelles de la vinification. Il en est même qui tirent parti de transformations naturelles dont personne n’a encore compris les subtilités. L’un d’entre eux est élaboré à quelques kilomètres seulement de notre chère Vallée. Mais peut-être l’avez-vous reconnu ? Le Vin Jaune ! Les vins du Jura étaient connus depuis de nombreux siècles. Leurs qualités étaient déjà contées et chantées au Moyen-Âge ; bien avant que la France ne découvre les vins de la Bourgogne et du Bordelais. Depuis des siècles, l’élaboration du Vin Jaune obéit à un processus qui garde aujourd’hui encore tout son mystère. Il est actuellement considéré par les œnologues comme l’un des meilleurs vins blancs au monde.

    Issu du cépage blanc Savagnin, le raisin qui est à la base du Vin Jaune est d’abord vinifié de manière tout à fait classique. Il est ensuite stocké dans des fûts de 228 litres pour un séjour de six ans et trois mois au minimum. Durant ces quelques années, un voile de levures formera une flore à la surface du liquide et protégera le vin d’une trop grande oxydation. Une partie du contenu s’évaporera mais le fût ne sera jamais ouvert ni ouillé (complété) pour ne pas troubler la délicate flore (cette transformation particulière est aussi exploitée dans la vinification des Jerez Fino). Après cette longue maturation, les fûts sont percés et dégustés. Une partie peut être jetée ; une autre est déclassée. Le reste, la moitié environ, a les qualités requises pour faire le Vin Jaune. Il arrive parfois (une fois par décennie environ) que la totalité de la récolte soit déclassée. Il n’est pas question de brader l’appellation.

    Le Vin Jaune est issu des vignobles du Jura (régions d’Arbois et de L’Etoile) ; les meilleurs vignes étant situées autour du village de Château-Chalon. Le Vin Jaune représente à peine plus de 40 hectares, tous domaines confondus : l’équivalent d’un petit parchet dans le Bordelais. Les terrains qui conviennent le mieux au Savagnin sont composés de marne bleue, grise ou noire. Le Vin Jaune est conditionné dans des bouteilles de 62 cl appelées « Clavelin ». La contenance est de 62 cl car c’est ce qui reste d’un litre après l’évaporation survenue durant plus de six années d’élevage en fût.

    Nous pourrions nous arrêter là, constatant combien ce produit est rare et précieux. Mais ce n’est pas fini : le Vin Jaune nous réserve quelques autres surprises !

    Le vieillissement ne fait pas peur au Vin Jaune. Après cinquante ou cent ans, il possède encore toute la vigueur de sa jeunesse. Et encore : c’est le seul vin au monde qui vieillit aussi bien dans un grenier que dans une cave. C’est également le seul vin blanc qui se boit chambré (15 à 17º). C’est aussi le seul vin que l’on peut ouvrir, refermer et apprécier à nouveau après plusieurs mois ou années.

    Le Vin Jaune est diversement apprécié. Il est vrai que ses parfums de noix verte et son acidité soutenue ont de quoi surprendre. Dans le Jura, on dit d’ailleurs que ce n’est qu’à partir de la sixième dégustation que l’on commence à s’habituer aux particularités de ce vin. Il accompagne aussi bien les fromages de nos contrées (Gruyère, Vacherin, Comté ou Combier) que les foie-gras ou les volailles.

    Santé !